22 décembre 2022 : Après 2 jours massifs de grève, FO secoue la pulpe de la direction d’Orangina et obtient :
- 6,5% d’augmentation pour les non cadres
- 5,5% pour les cadres + une enveloppe de 1% de la masse salariale pour les augmentations individuelles
Faut-il également une grève massive chez LCL pour que la direction nous entende enfin ?
21 décembre 2022 : Nouvelle proposition de prime :
- Jusqu’à 30.000 € de rémunération (fixe + variable individuel) : 1.000 €
- + de 30.000 € à 35.000 € : 700 €
- + de 35.000 € à 40.000 € : 600 €
- + de 40.000 € à 90.000 € : 500 € (prime soumise aux cotisations sociales et à l’impôt sur le revenu pour ceux gagnant plus de 3 SMIC soit 59.049,84 € selon nos calculs)
Prime conditionnée à une présence effective payée au 31 décembre 2022 et 3 mois d’ancienneté. Prime payée en janvier 2023.
Proposition complémentaire de la direction :
- revalorisation de la valeur faciale du titre restaurant à 9,40 € au lieu de 8,60 €. Celle-ci n’avait pas évolué depuis 2016 ! En sachant que LCL prend à sa charge 60%, c’est 48 centimes de plus pour LCL mais également 32 centimes de plus pour vous. Cela représente un + réel de 99 € / an.
Toujours 0 en augmentation générale des salaires.
FO a répondu à la DRH Groupe. Pour lire le mail, c’est ici
après des mouvements de grève :
- Groupama accorde une augmentation générale des salaires de 4% à ses 6.000 salariés
- Orano (ex Areva) augmente ses salariés entre 4 et 4,3%
- Keolis : la proposition de 4% est rejetée par les salariés et syndicats
- Stellantis : l’enveloppe de 5,3% est également rejetée
- GRDF : 200 € d’augmentation mensuelle
L’INSEE table sur une inflation de 6,2% en 2022. Avec les 2,9% accordés en juillet dernier, le pouvoir d’achat des CLP recule donc de 3,3% en 2022 ! Et rien de prévu pour 2023 où l’inflation devrait se maintenir à un niveau élevé.
20 décembre 2022 : FO LCL écrit à la DRH avant la séance de négociation de demain. Pour lire le mail, c’est ici
16 décembre 2022 : seconde réunion de négociation chez LCL. Voici les nouvelles propositions (indécentes ?) de la direction :
Prime de partage de valeur :
- jusqu’à 30.000 € (fixe + variable individuel) : 900 €
- supérieur à 30.000 € et jusqu’à 3 SMIC : 500 €
- et surtout, versée en mars ! On n’a pas demandé l’année mais on espère que c’est 2023 !
Et sinon ?
- 0 augmentation salariale
- 0 mesures périphériques (TR, abonnement transport, allocations, IK, …)
C’est de cette manière que la direction de LCL nous remercie pour le fantastique travail accompli encore cette année, et qui va permettre de dégager un résultat 2022 encore plus exceptionnel, pour le plus grand bonheur de l’actionnaire majoritaire (les caisses régionales).
La direction pense que les salariés de LCL râleront certainement un peu mais qu’ils ne se mobiliseront pas. Au pire, les plus mécontents partiront, et ce sera encore quelques salaires d’économisés.
Donnerons-nous raison à cette direction méprisante ou allons-nous déjouer ses plans ?
15 décembre 2022 : Face à l’austérité salariale infligée à toutes les entités de Crédit Agricole S.A., FO vient d’écrire à la DRH du groupe. Pour lire le mail, c’est ici
13 décembre 2022 : La négociation salariale s’est rouverte le 6 décembre. Pour FO LCL, les mesures annoncées par la direction, même sans données chiffrées, sont très insuffisantes. Vous êtes nombreux à partager ce sentiment avec nous, et pour cause … Pour lire le flash, c’est ici
9 décembre 2022 : Intéressons-nous aujourd’hui à nos cousins des caisses régionales :
- primes : 800 € ont été versés à TOUS début 2022. La FNCA propose une nouvelle prime de 1.500 € qui serait versée en décembre. Cela fait donc un total de 2.300 € de primes
- Augmentations de salaire : 1% en janvier 2022 + 2,9% en juillet avec plancher de 850 € = au moins 3,9% pour TOUS. La revalorisation de 2,9% concerne également la rémunération variable individuelle. Une nouvelle augmentation devrait être proposée lors de la négociation 2023 qui s’ouvrira en janvier prochain.
Chez LCL, la direction refuse de revaloriser les opportunités cible en nous répondant simplement “on n’a pas prévu de le faire”, sans aucune autre explication. Bref, on vous demande de produire plus en gagnant moins. Pour rappel, la RVP des postes vacants va dans la poche de la direction.
Allons-nous encore longtemps accepter de nous laisser traiter de la sorte ? S’il n’y a pas de réaction, la direction continuera sa politique d’austérité salariale… Les excellents résultats financiers se font en partie sur notre dos.
Alors, prêts à nous mobiliser ?
7 décembre 2022 : Devant l’insistance de FO LCL en séance de négociation et en CSEC aujourd’hui, la direction a finalement annoncé qu’elle renonçait à inclure dans la négociation salariale le reversement partiel de la RVP des postes vacants proposée hier. En effet, ce projet sera discuté en CSEC en janvier 2023. Rappelons que le principe de la négociation salariale est d’obtenir des budgets dédiés aux mesures générales et /ou aux mesures individuelles et / ou aux mesures périphériques. La RVP, elle, est déjà budgétisée et récompense la performance des salariés sur leurs objectifs. Si elle est une des composantes de la rémunération d’un salarié chez LCL, pour autant, la RVP ne doit pas entrer dans la négociation salariale.
6 décembre 2022 : Rappelons que cette négociation a été ouverte par anticipation en juillet et a débouché sur une mesure générale représentant en moyenne 2,9% de la masse salariale alors que l’inflation, elle, était déjà à 5,8% en juin, avec des prévisions INSEE à 7% d’ici fin 2022. La médaille avait cependant un revers : la négociation s’ouvrirait de nouveau en fin d’année, mais pour parler mesures socles et Mesures Salariales Individuelles.
Aujourd’hui s’est donc tenue la première réunion de cette seconde partie de négociation salariale 2023.
Vous avez été nombreux à nous faire part de vos attentes, fortes, en matière de salaire et FO LCL a porté toutes vos revendications : outre certaines mesures périphériques qu’il devient nécessaire de revaloriser (participation employeur à la complémentaire santé, aux abonnements de transports en commun, mais aussi meilleure prise en charge des frais de transport, revalorisation des titres restaurant, des IK, amélioration du Forfait Mobilités Durables, etc), nous avons demandé ce qui nous paraît primordial pour votre pouvoir d’achat :
- une mesure générale pour compenser l’inflation qui atteint 6,2% sur un an en novembre
- une Prime de Partage de la Valeur conséquente
- une enveloppe de mesures individuelles, au moins égale à celle de 2022
A ce jour les propositions de la direction frisent l’indécence :
- mesures socles élargies aux métiers de la Banque Privée (Conseiller adjoint de BP, Conseiller en Patrimoine, Conseiller Banque Privée), de la BEI (Chargé d’affaires adjoint, Chargé d’affaires Entreprise V3 et Chargé d’affaires Entreprise V4) et des CRC (conseillers à distance et DA à distance). Rien pour les conseillers d’accueil, les équipes d’appui, les équipes dédiées, les salariés de POSC ou OSCE, les fonctions support, …
- une enveloppe de Mesures Salariales Individuelles, non chiffrée à ce jour
- reversement de 50% de la RVP des postes à découvert depuis au moins 60 jours : cette RVP sera à la main du DA. Exemple : pour une opportunité annuelle de 3.600 €, ramenée à 900 € par trimestre, le DA pourra dispatcher 450 € sur les conseillers qui auront pallié l’absence de leur collègue absent depuis au moins 60 jours. Mise en place à partir du dernier trimestre 2022
- une Prime de Partage de la Valeur (ex PEPA, prime Macron) “conséquente”, mais on ne sait pas combien non plus et versée en mars 2023
La direction affirme également réfléchir sur la participation employeur à la complémentaire santé (qui va sensiblement augmenter), mais pour l’instant, rien n’est défini non plus.
A ce jour, cette “négociation” salariale semble de nouveau oublier bon nombre de salariés de LCL qui pourtant participent aux excellents résultats affichés sur les réseaux sociaux par Michel MATHIEU.
Rappelons que le Crédit Mutuel, en plus d’une troisième mesure générale (soit 6,2% sur un an avec un plancher total de 2.350 €), a octroyé une Prime de Partage de Valeur de 3.000 euros pour tous versée en décembre, qui se cumule avec la précédente, soit 5.000 € sur la seule année 2022. A la question “pourquoi LCL ne peut pas faire pour 17.000 salariés ce que le Crédit Mutuel parvient à dégager pour 100.000 ?” nous n’avons pas obtenu de réponse … Enfin, si, dixit la direction, Le Crédit Mutuel ferait cela pour embêter les concurrents. Cela ne vient donc pas à l’idée de LCL que le Crédit Mutuel souhaite tout simplement récompenser comme il se doit ses salariés qui portent leur banque à la première place de la satisfaction clientèle depuis des années. Cela s’appelle la symétrie des attentions.
Prochaine réunion le 16 décembre. Mais d’ici là, nous vous communiquerons le résultat des négociations d’autres banques.
@ suivre …