Message de la direction du 5 janvier 2022 : “Compte tenu de la situation sanitaire qui se complique à nouveau, et des mesures que nous prenons pour organiser le travail à distance, j’organiserai une réunion début février si la situation sanitaire le permet, afin de remettre en œuvre la signature de cet accord”. Si, à cette période, la situation sanitaire ne s’améliore pas, la direction s’est engagée à maintenir le travail à distance jusqu’à la signature d’un nouvel accord ou d’une charte unilatérale en cas d’échec des négociations.
La dernière séance de “négociation” s’est déroulée le 3 décembre. Voici les détails de cette dernière séance :
- compte tenu des délais, la direction proroge le “travail à distance” jusqu’au 31 janvier 2022. Compte tenu également du rebond épidémique, c’est effectivement plus prudent, c’est indéniable.
- seule avancée de cette séance : le quota annuel de jours télétravaillables pour Retail passerait de 10 à 11 jours (Youpi ?!). Mais la direction maintient la notion d’expérimentation, même si elle l’étend un peu : 2 DDR seraient mises en test dans leur totalité (l’une en province et l’autre en Île de France). Pour les autres DDR, l’expérimentation serait celle proposée initialement : seulement 1 DR et 1 pôle Banque Privée en test.
- le chantage reste de mise : POSC ne sera concerné par le télétravail qu’à la condition expresse que les organisations syndicales représentatives signent un avenant à l’accord “horaires variables” existant. Inacceptable.
- pour les fonctions support du siège et des réseaux commerciaux, c’est toujours 3 jours obligatoires de présence sur site. Ce qui exclue d’emblée les temps partiels au-delà de 80%. Seules les semaines coupées par un jour férié peuvent bénéficier d’un seul jour de présence sur site obligatoire.
A l’heure où la pandémie reprend, LCL souhaite conserver de la distance face au télétravail :
- peu, voire pas d’ouverture, au réseau, qui a pourtant montré son adaptabilité lors de la première vague
- un chantage inacceptable exercé pour les salariés de POSC
- peu d’avancées pour les fonctions support, qui ont , rappelons-le, su s’adapter à 100% travail à distance pendant toute la crise sanitaire
Rappelons aussi que le télétravail découle d’un accord, établi à partir des propositions de la direction. Les organisations syndicales représentatives sont là pour en négocier les termes et le bonifier le cas échéant. Rappelons également que la décision de ne pas reconduire l’accord télétravail existant depuis 2019 appartient à la seule direction générale de LCL. Rien ne l’empêchait de le renouveler, quitte à en “écraser” les termes une fois le nouvel accord conclu. Ce n’est pas le choix qu’a fait LCL, qui est resté dans sa tour d’ivoire.
Si rien ne bouge, il est par conséquent possible que LCL soit un des seuls établissements bancaires à ne pas disposer de télétravail pour les réseaux commerciaux et administratifs. Ce qui risque de nuire grandement à l’image d’employeur de LCL et du groupe, et d’occasionner de grandes difficultés de recrutement.
Prochaine séance le 21 décembre prochain.
Nous restons à votre disposition pour tout renseignement supplémentaire