Ce bilan a été présenté le 15 septembre dernier.
Ce que l’on peut aisément constater, une année particulièrement faible :
- seulement 33% de bénéficiaires d’une mesure salariale en 2020
- seulement 6% ont changé de classification (niveau)
et des populations discriminées :
- seulement 32% de femmes servies contre 37% d’hommes
- seulement 29% de “temps partiel” servis contre 35% de “temps plein”
- seulement 31% de seniors servis contre 38% des 31-45 ans
- seulement 24% de techniciens OSC servis contre 53% de directeurs de groupe d’agence
En résumé, une telle politique salariale ne peut que contribuer à favoriser les démissions (744 en 2019 soit + 10% en un an !), et le découragement des équipes (taux d’absentéisme 5,8%, départ au cours de la période d’essai : +19% en un an).
A mettre en parallèle avec l’augmentation de + 8,30% des 10 rémunérations les plus élevées chez LCL qui se montent à 4,3 millions d’euros.
Pour lire le bilan complet, c’est ici.
On dit que des salariés bien traités par leur employeur, fournissent le meilleur d’eux-mêmes pour la satisfaction du client. Vu le résultat de LCL dans le baromètre POSTERNAK-IFOP du 3ème trimestre 2020, les salariés de LCL semblent bien mal considérés.