15 novembre 2024 : la réunion concernant l’étude comparative des rémunérations chez LCL par rapport à celles du marché, s’est tenue ce matin. Nous n’avons pas encore eu le temps d’analyser en détail le document présenté, qui, d’ailleurs, ne nous a pas encore été remis. Voici cependant, ce que l’on peut retenir de cette présentation (sauf erreur ou omission).
Cette réunion portait sur la première phase de l’étude : 24 emplois chez LCL (soit 75% des effectifs à fin mai 2024) ont été passés au crible avec 3 clés de comparaison : emplois, tranche d’âge, éléments de salaire et de rémunération. Ces emplois concernent la banque de proximité, la BEIGF, la BP, LCLMC, POSC-OSCE et quelques fonctions support (coachs par exemple).
Certains métiers des fonctions support (10% des effectifs), notamment sur Villejuif (informatique par exemple), sont toujours en cours d’étude et devraient constituer la deuxième phase de cette étude comparative (1er trimestre 2025).
Le “reste” n’est pas concerné (emplois spécifiques à LCL ou trop faible représentativité)
14 banques ont été retenues pour constituer le panel. A noter que le Crédit Mutuel-CIC, modèle en termes de négociation sur les salaires, banque préférée des français et leader du classement des meilleurs employeurs, ne figure pas dans ce panel. Dommage, cela aurait été autrement significatif …
Au final, les rémunérations les plus décalées par rapport au marché sont :
- les conseillers d’accueil et service sont totalement décrochés, quel que soit leur âge.
- les DA (hors LCLMC) et DA Pro de + de 50 ans sont en décalage. Les DGA sont mal payés aussi, et ce, quel que soit leur âge.
- à la Banque Privée et la BEIGF, à plus de 50 ans, Conseillers BP, CEP, CABP, Chargés d’entreprises et Chargés d’entreprises adjoint, … bref, tout le monde est mal payé. Les Chargés d’entreprises adjoint, comme les CABP, sont en dessous du marché, quel que soit leur âge
- Pour POSC, les unités successions sont les plus mal loties : leurs compétences spécifiques sont mieux reconnues ailleurs que chez LCL.
Si l’on doit résumer cette réunion : en termes de rémunération globale, nous ne sommes pas totalement décrochés du marché … Mais, il faut préciser que, par « marché », on entend uniquement le panel retenu. Les modèles du genre (CMAF et CIC) n’y figurent pas, HSBC, CCF non plus, pas plus que la Banque de France ou Rotschild, par exemple.
Le fait saillant, qui fait que la plupart des métiers semblent dans le marché, c’est la répartition de la rémunération. Les mesures socles ont permis quelques ré-équilibrages pour certains métiers, et, toujours par rapport à ce panel, notre rémunération variable (individuelle et collective) ré-équilibre le tout aussi. Mais, globalement, et nous ne cessons de le rappeler à chaque négociation annuelle sur les salaires, nous sommes à la traîne sur la rémunération fixe.
Le DRH reconnait qu’une réflexion sur la rémunération globale chez LCL doit être engagée, à plus ou moins long terme, et que « la trajectoire de convergence”, c’est-à-dire les premières mesures correctives, doivent être prises dès 2025. Elles seront donc l’un des éléments de discussion de la négociation sur les salaires, parmi toutes les autres revendications que portera FO LCL.
Pour plus d’inFOs, suivez-nous, dès lundi 15 h, pour l’ouverture de la négociation salariale.
@suivre
Jeudi 14 novembre : Nous avons tous reçu, mercredi 13 novembre après-midi, un courriel du DRH nous informant de l’organisation de téléconférences, afin de partager les résultats de l’étude comparative des rémunérations chez LCL avec celles du marché. Tous, pas vraiment, puisque nos collègues du siège semblent avoir été oubliés, alors qu’ils sont également concernés par cette étude. Ce que FO LCL et CFDT n’ont pas manqué de signaler.
Vous êtes nombreux à nous demander pourquoi nous ne communiquons pas sur ces résultats. Tout simplement parce qu’ils ne seront dévoilés que vendredi 15 novembre matin aux syndicats représentatifs (FO LCL, CFDT et SNB). Dans la foulée, ils seront présentés aux managers relais.
Bien sûr, FO LCL vous fera part de son analyse sur les conclusions de cette étude, qui arrivent à la veille de l’ouverture de la négociation salariale pour 2025 programmée lundi 18 novembre après-midi.
Dans le courriel du DRH, il est à noter la phrase suivante :” et, le cas échéant, d’organiser une trajectoire de convergence des rétributions décalées vers une rétribution de marché”. Ce qui, en d’autres termes, signifie que, même si votre rémunération est en décalage, il va falloir être très patient ! …
Sachez qu’au Crédit Mutuel-CIC, banque préférée des français, et leader du classement des meilleurs employeurs, les négociations viennent de se conclure sur les propositions suivantes :
- augmentation générale de 1,5%, avec un plancher de 650 €
- 2,2% de la masse salariale pour les mesures individuelles
- PEE : 700 € abondés à 300%, soit 2.100 € d’abondement
De nombreux articles sont parus ces derniers temps, pour dénoncer le fait que, parce que les hausses de salaires n’ont absolument pas suivi l’inflation (comme ce fut le cas chez LCL), le risque de décrochage, de baisse de motivation des salariés, est très élevé.
Mais, comme, grâce à notre engagement au quotidien, LCL vient à nouveau d’être élu “Service client de l’année”, nul doute que la direction saura nous récompenser comme il se doit. A moins qu’elle fasse preuve d’ingratitude. Ce n’est pas le genre, si ?
Voilà, voilà.
@ très vite !