Le dernier baromètre WTW (courtier en assurances) constate un taux d’absentéisme de 5,1% en 2024 en France.
Plus d’un tiers des salariés du privé ont été en arrêt maladie au moins une fois en 2024.
Les arrêts pour cause psychologique (stress, burn-out) représentent 36% des arrêts, qui génèrent des arrêts plus longs.
A souligner également, l’augmentation des accidents du travail chez les seniors, et plus particulièrement les plus de 60 ans.
Les IJSS ont augmentées de 28% depuis 2019, pour atteindre près de 10 milliards d’euros, tandis que le coût (direct et indirect) estimé pour les entreprises est de 120 milliards.
Face à ce constat, le gouvernement BAYROU souhaitait s’attaquer aux patients (diminuer les arrêts, allongement de la carence), donc aux effets plutôt qu’aux causes.
Selon les auteurs de l’étude, l’absence de mesures concrètes sur les conditions de travail réelles des salariés se fait ressentir et accentue l’absentéisme. Rappelons que le CHSCT, instance dédiée aux conditions de travail et à la sécurité, créée en 1982, a été “remplacé” en 2020 par une simple commission du CSE, qui a peu de moyens d’agir.
Chez LCL, le taux d’absentéisme 2024 ressort à 6%. Sur certaines DR, au 1er trimestre 2025, il atteint (hors maternité) des chiffres inquiétants : 7,70% sur la DR Alsace Lorraine, 6,90% sur la DR Hauts de Seine et sur la BP de Méditerranée, 6,60% sur la DR Nord Pas de Calais, 6,40% sur la DR Val de Marne, …
Pour FO LCL, il est urgent de traiter les causes de l’absentéisme. Malgré nos alertes et celles d’inspections et de médecines du travail, la direction de LCL joue la montre et ne propose que des mesures très loin de soigner le mal en profondeur.

